mercredi, octobre 25, 2006

Lamour quitte l'escrime pour le parachutisme


Après René-Galy Dejean, après Dominique Baud, un troisième candidat UMP se déclare dans la 13e circonscription de Paris (15e sud)!

Au demeurant la soupe doit être bonne dans notre arrondissement pour que les élus UMP s'y consacrent plus à l'avenir de leurs tribus qu'à leurs mandats. Car, il n'aura échappé à personne que ce combat de titans ne reflète pas une diversité d'options politiques mais l'exaspération d'egos trop longtemps contraints par le broyeur UMP. L'un fait valoir qu'il est enraciné dans le 15e (il nous enterrera tous), l'autre fait valoir qu'elle est une femme (le complexe Ségo pour répondre à un vrai problème) et le troisième, chiraquien, fut sabreur comme Drut fut "hurdler" avec le succès que l'on sait dans "les affaires". Aucun ne s'est engagé sur les libertés qui sont au coeur du programme d'Alternative libérale. Aucun n'offre, ne serait-ce qu'une des clés proposées par notre candidat à la présidentielle, Edouard Fillias, dans les domaines de la sécu, de la retraite, de l'école, du logement et de la fiscalité.

Sur cette morne plaine du non-débat fratricide, le dernier prétendant a pour seul avantage de venir de haut, parachuté du ministère de la Jeunesse et Sports où il s'est illustré par son antilibéralisme (nous y reviendrons dans nos prochains posts). Le titre de l'interview du JDD où il déclare sa flamme pour notre arrondissement est plaisant : "J'arrive en escrimeur pacificateur".
En pleine guerre des clans à l'UMP, L'électeur du 15e n'est pas dupe au point de ne pas comprendre qu'il s'agit bien là d'une antiphrase et que Lamour vient chez nous "en parachutiste nettoyeur".

Voici, pour juger sur pièce, la transcription de l'entretien que le ministre a donné au JDD :

"Jean-François LAMOUR : « J’arrive en escrimeur pacificateur »

Interview de Jean-François LAMOUR

Ministre de la Jeunesse et des Sports
Candidat UMP investi pour les législatives 2007 dans la 13ème circonscription de Paris

Le Journal du Dimanche - 22 octobre 2006

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Jean-François LAMOUR, a été investi hier [NDLR : samedi 21 octobre] candidat aux législatives par l’UMP-Paris. L’ancien escrimeur, double champion olympique au sabre, se présentera dans le 15ème face à la socialiste Anne HIDALGO. Il explique pourquoi au JDD.

Le JDD : Vous venez d’être investi candidat aux législatives dans le 15ème… un nouveau combat ?

Jean-François LAMOUR : Je souhaite m’investir à Paris, où je suis né, où je vis depuis trente ans, où j’ai été élu conseiller régional en 2004. Aujourd’hui, j’arrive dans le 15ème avec humilité, mais aussi un peu comme un escrimeur pacificateur. Escrimeur, parce qu’il faut être combatif face à la gauche. Pacificateur, car il faut rassembler dans un arrondissement où la droite est très divisée.

Le JDD : René GALY-DEJEAN, le député-maire (UMP) sortant, veut quand même se représenter…

Jean-François LAMOUR : J’ai entendu ses déclarations. Je vais demander à le rencontrer. Après quarante ans de vie politique dans le 15ème, il souhaite poursuivre. Mais l’UMP pense différemment. Quand on est minoritaire au sein de son propre conseil municipal, qu’on s’oppose en permanence à son parti et qu’on refuse tout renouvellement – à l’inverse d’Edouard BALLADUR dont je salue l’élégance – il ne faut pas s’étonner de ne pas être investi. Malgré tout, il ne doit pas se tromper d’ennemi : je n’appartiens à aucun clan. D’ailleurs, quand je l’avais consulté il y a deux ans, il ne m’avait pas découragé.

Le JDD : Si René GALY-DEJEAN se maintient, Anne HIDALGO, la candidate PS, ne risque-t-elle pas de tirer son épingle du jeu ?

Jean-François LAMOUR : Moi, je suis là pour faire gagner la droite. J’ai respecté toutes les procédures d’investiture depuis un an et demi. Je n’ai bénéficié d’aucun passe-droit. Si nous sommes tous les deux candidats au premier tour, je suis convaincu que le bon sens l’emportera ensuite.

Le JDD : Vous habitez le 15ème ?

Jean-François LAMOUR : Pour l’instant, j’habite le 16ème, comme le député-maire sortant.

Le JDD : Quand lancez-vous votre campagne ?

Jean-François LAMOUR : Je vais attendre le coup de tampon du « national » qui devrait avoir lieu le 16 novembre. Mais je prépare activement mon entrée en campagne. Je connais bien le 15ème : pendant longtemps, le ministère des Sports était situé rue Olivier-de-Serres. Je vois les difficultés liées à l’installation du tramway sur le boulevard des Maréchaux. Je suis de près le projet d’aménagement de la Porte de Versailles. Les législatives, c’est aussi représenter les habitants de la 13ème circonscription à l’Assemblée nationale. Si je regarde aujourd’hui le nombre d’interventions de l’actuel député, on est loin du compte !

Le JDD : Vous êtes chargé du pôle « Paris, capitale mondiale du XXIe siècle » dans l’équipe de Françoise de PANAFIEU pour les élections municipales. Qu’est-ce que cela veut dire ?

Jean-François LAMOUR : Nous voulons dessiner les grands projets pour Paris. J’y travaille avec Jean-Paul VIGUIER, un architecte international qui a construit le ministère des Sports mais aussi des bâtiments à Budapest, Chicago, Shanghai… L’échec de Paris dans la candidature aux Jeux olympiques de Paris 2012 a montré que les Parisiens avaient besoin de dynamisme. Cela ne veut pas dire que je souhaite repartir sur une candidature parisienne aux Jeux. Ce ne sera pas possible avant très longtemps. Mais aujourd’hui, le maire n’exprime aucune ambition pour Paris. Nous, nous en avons une.

Le JDD : Le sondage JDD-Ifop de la semaine dernière créditait Françoise de PANAFIEU de 42%, 16 points derrière DELANOË… Votre chef de file en sort fragilisée ?

Jean-François LAMOUR : Ce sondage est parcellaire. Car une municipale se gagne arrondissement par arrondissement. Pour l’instant, Françoise de PANAFIEU est en train de bâtir les trois piliers de la reconquête de Paris : l’union, le renouvellement et le projet. Quand on aura finalisé tout cela, la tendance sera très largement inversée. Françoise de PANAFIEU fait un très beau travaille de fond. Et je m’opposerai à tout parachutage. Cela recréerait la division, et servirait Paris sur un plateau d’argent à la gauche.

Le JDD : Vous êtes un fidèle de Jacques CHIRAC, peut-il y avoir d’autres candidats que Nicolas SARKOZY pour porter les couleurs de l’UMP à la présidentielle ?

Jean-François LAMOUR : Ma fidélité à Jacques CHIRAC n’est pas négociable. C’est lui qui m’a amené en politique. J’ai une très grande admiration pour lui. Dans le même temps, Nicolas SARKOZY a vraiment mis sur les rails une UMP ouverte, où la parole est libre. Qu’il y ait plusieurs candidats à l’investiture UMP ne me choque pas, à condition que chacun respecte les procédures.

Propos recueillis par Marie QUENET

Source : Le Journal du Dimanche

Libellés :

lundi, octobre 23, 2006

La cote des députés du 15e à l'argus


Si le marché politique était un marché libre, aucune assurance ne couvrirait plus les députés sortants du 15ème arrondissement de Paris ! En effet, il n'obtiennent tous deux qu'un zéro pointé sur dix à « l’argus » de Contribuables associés. Dans le mesure où ils ne se sont engagés sur aucune des propositions et n’ont participé à aucun des débats parlementaires qui visaient à mieux maîtriser la fiscalité et les dépenses publiques, ils ne pouvaient espérer mieux.
Les fiches de René Galy-Dejean et d’Edouard Balladur à l’argus de Contribuables associés sont disponibles aux adresses suivantes :
http://www.contribuables.org/modules/argus/fiche.php?id_dep=233
http://www.contribuables.org/modules/argus/fiche.php?id_dep=23
Pour avoir un jour dans l’arrondissement des députés notés dix sur dix, consultez le volet « fiscalité » du programme d’Alternative libérale :
http://www.alternative-liberale.fr/pr127-Fiscalite.html
Aux prochaines élections législatives, dans le 15e, ces propositions seront défendues par Edouard Fillias, candidat dans la 12e circonscription contre le successeur d’Edouard Balladur, Philippe Goujon et par Michel Leter candidat dans la 13e circonscription contre René Galy-Dejean.

dimanche, octobre 22, 2006

Pouvoir d'achat : Keynes, directeur de campagne


mercredi, octobre 18, 2006

Face aux déremboursements, sortons de la Sécu !




Demain, jeudi 19 octobre, la Haute Autorité de santé (HAS) doit présenter une liste de 145 médicaments dont elle « préconise » le déremboursement. Depuis 2003, 232 produits ont déjà été rayés des nomenclatures officielles et on ne compte plus les médicaments pour lesquels « la sécu » maintient la fiction d’une prise en charge, tout en réduisant leur taux de remboursement à la portion congrue.

Face à cette nouvelle dégradation du système français d’assurance maladie les appels à « sauver la sécu » se multiplient à l’envi d’autant que la crise du système est présentée comme un effet de la libéralisation rampante.

Mais où est la liberté ? Certes, en droit, le monopole de la Sécurité social est abrogé depuis 1992. A cette date, en effet, ont paru deux directives européennes qui instituaient la liberté de l’assurance. Ces dernières devaient être transposées en droit national avant le 1er juillet 1994.

Au mépris des pénalités infligées par Bruxelles, la France a attendu neuf ans avant que l’ordonnance n° 2001-350 du 19 avril 2001 (parue au Journal officiel du 22 avril 2001) n’abrogeât enfin le monopole de la Sécurité sociale. Les Français peuvent désormais s'assurer librement pour la maladie, la retraite, le chômage auprès d’une société d’assurances, une institution de prévoyance ou une mutuelle.

Mais qui le sait ? Où est la libéralisation qu’on accuse de tous les maux causés par le monopole ? Inscrite en droit, la liberté n’est pas encore en vigueur. Dans une atmosphère digne d’Orwell, le silence des politiques comme des médias sur la fin du monopole de la Sécurité sociale assure de facto sa pérennité. Et le législateur de se pencher chaque année sur « le trou » de la sécu comme si de rien n’était.

Face à un tel déni de l’esprit public, Alternative libérale répond à ceux qui entendent encore « sauver la sécu», les privilèges et les monopoles qu’il s’agit désormais d’en sortir pour sauver non plus un système mais la santé des français.

La sortie de la sécu telle est la clé, aussi légale que logique, offerte aux Français par Edouard Fillias, notre candidat, le seul candidat du libre choix.

Suivez en direct la lutte de Cendrillon contre la Sécu sur le blog de Laure Allibert,


jeune salariée qui a choisi de quitter la Sécu :


http://quitter_la_secu.blogspot.com/



dimanche, octobre 15, 2006

Le programme d'Alternative libérale est en ligne


La plateforme de propositions d'Alternative Libérale pour les élections présidentielles et législatives de 2007 est désormais disponible à l'adresse suivante :
http://www.alternative-liberale.fr/chantiers/programme.htmliberale.fr/chantiers/programme.htm

A la différence d'autres programmes déjà publiés, vous ne trouverez pas ici un catalogue de mesures disparates dissimulant l'absence de vision.

Nous croyons que la première urgence pour réconcilier les Français avec le discours politique, c'est de leur proposer un projet cohérent, une vision pour l'avenir, un programme qui tient la route.

Notre programme est fondé sur le socle de valeurs universelles que sont les libertés individuelles, sociales et civiles, la responsabilité, la propriété privée, l'égalité devant la loi et la solidarité volontaire. Chacune de nos propositions découle logiquement de ces principes.

Le projet d'Alternative Libérale est le fruit de nombreux débats internes au sein de notre mouvement, avec des experts, des militants, menés ces six derniers mois. Ce texte pourra évoluer dans l'avenir, en fonction de notre débat interne, toujours très vivant sur Internet comme dans les comités, sur toute la France. On peut cependant considérer cette mouture comme la base de notre projet pour 2007.

Ce programme est aussi la feuille de route de notre candidat à l'élection présidentielle, qui en a repris les principaux points, organisés autour d'une méthode : débloquer la France en ouvrant des portes pour la liberté. En effet, il ne suffit pas de faire des propositions, il faut également définir une méthode de changement.

dimanche, octobre 08, 2006

Transports : la bonne étoile rouge de M. Huchon